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Pour interdire le glyphosate à Fontenay

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La sensibilité aux questions de protection de l’environnement n’est pas une affaire partisane mais plutôt de responsabilité publique et de capacité à donner de l’avance au territoire que l’on gère.

Alors qu’au niveau national, l’interdiction du glyphosate est prévue pour 2021, essentiellement pour des questions d’adaptation de notre filière agricole, les villes de Sceaux (gérée par Philippe Laurent, UDI) et Gennevilliers (Patrice Leclerc, PCF) ont pris ou sont en train de prendre des arrêtés d’interdiction d’utilisation du glyphosate sur leurs communes.

Si l’on peut discuter la décision prise par le gouvernement, il est clair que l’effort est largement supportable dans nos communes urbaines, où sont concernés les espaces verts municipaux, les copropriétés et les jardins individuels.

Au lieu de cela, à Fontenay, aucune volonté n’est affichée et les mauvaises herbes qui peuplent les tours d’arbres sont grillées par les traitements subis. Je précise à toutes fins utiles que c’était déjà le cas avant l’été et la canicule.

L’impact environnemental des produits déversés est connu, nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas.

Et s’agissant de l’objectif recherché, le moins que l’on puisse dire, c’est que ça n’est pas efficace en matière d'”esthétique urbaine”.

Sur ces deux aspects, des solutions alternatives existent. Le choix n’est pas limité à des mauvaises herbes grillées comme actuellement ou des mauvaises herbes laissées à l’abandon comme sous les mandats précédents. Il suffit de regarder les jachères et tours d’arbres fleuris des communes voisines.

Supprimer les traitements chimiques ou nocifs doit devenir un objectif pour notre ville. Elle en a les moyens, elle doit en avoir l’ambition.

François Lebert

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