Lors du Conseil municipal du 30 septembre dernier, j’ai salué la mise en oeuvre d’une charte permettant aux fonctionnaires municipaux qui le souhaitent de pouvoir exercer une partie de leur activité en télétravail.
Cette charte est intéressante au sens où elle ne se contente pas d’ouvrir la possibilité du télétravail. Elle veiller surtout à prendre en compte la dimension financière, les contraintes techniques (sur le matériel informatique…) et l’accompagnement managérial de cette nouvelle forme de travail.
Cet accompagnement managérial est en effet essentiel : il doit reposer sur une relation de confiance entre l’agent en télétravail et sa hiérarchie. Il faut aussi repenser l’organisation des réunions, le travail collectif, le soutien individuel et prévoir des moments de convivialité en présentiel lorsque les agents sont en Mairie.
Pour l’avenir, je pense qu’il faudra aborder les questions suivantes :
- équité entre les agents : le télétravail n’est pas accessible à tous les fonctionnaires municipaux : il est parfaitement adapté à ceux qui travaillent dans des services support (finances, RH, urbanisme…), il doit être organisé pour les services en lien avec le public, il n’est évidemment pas adapté pour les agents qui travaillent dans des services opérationnels (espaces verts, voirie…). Aucun agent ne doit se sentir traité de manière inéquitable.
- adaptation des locaux de travail : les locaux de travail devront être repensés pour faciliter la réflexion collective et le partage d’expériences entre agents ainsi que les moments de convivialité
- prise en compte des nouveaux lieux de travail : actuellement, le télétravail n’est possible qu’au domicile des agents. Pour celles et ceux d’entre eux qui ne peuvent pas travailler à leur domicile, il faudra dans un second temps intégrer la possibilité pour les agents d’utiliser des tiers lieux ou des espaces de co-working par exemple situés à proximité de leur domicile (dans une gare…).
Quoi qu’il en soit, en adoptant cette charte à l’unanimité, le conseil municipal de Fontenay-aux-Roses a engagé la première étape visant à mieux prendre en compte les nouveaux modes de travail et à les concilier avec les besoins personnels des agents et les exigences du service public.
Gilles Mergy
