Le 10 novembre en début de soirée, nous avons été prévenus qu’en raison des instructions de l’Etat, les élus de l’opposition ne pourraient pas participer le lendemain à la commémoration du 11 novembre.
Nous en avons pris acte comme indiqué dans mon article d’hier même si nous avions regretté l’information tardive.
Et puis le 11 novembre, nous avons constaté que la quasi totalité des maires de gauche comme de droite dont JD Berger, le Maire de Clamart et proche de L.Vastel avaient convié un représentant de l’opposition à leur cérémonie. Il s’agissait donc d’une décision arbitraire de L. Vastel d’exclure l’opposition de ce moment d’unité républicaine.
Et puis en fin de matinée, nous nous sommes retrouvés spontanément à quelques uns élus et ancien élus de droite comme de gauche pour un moment de recueillement républicain devant notre monument aux morts. Pas de discours, pas de dépôt de gerbes de fleurs. Juste l’écoute du message de la Ministre déléguée aux anciens combattants qui avait été oublié par le Maire lors de la commémoration officielle.
Et puis L .Vastel et plusieurs membres de la majorité municipale ont sorti les orgues de Staline pour nous accuser sur tous les canaux de communication d’être quasiment des terroristes ou à tout le moins une menace pour la République. Ils auraient appelé le Préfet des Hauts de Seine pour nous dénoncer ainsi que la haute hiérarchie militaire.
Ces réactions totalement disproportionnées témoignent en tout cas de la valeur des promesses du Maire et de ses élus qui s’étaient engagés quelques jours auparavant à ne plus pratiquer d’attaques violentes sur les réseaux sociaux.
Il est vrai que ce sont les mêmes personnes qui s’étaient engagées à ne pas densifier la ville et qui multiplient les projets immobiliers en dépit des risques que cette hyperdensification fait peser sur la qualité de vie de notre commune et son état sanitaire.
Gilles Mergy
