Le nouveau jeu des élus de la majorité municipale est de nous reprocher les décisions prises il y a plusieurs années au niveau national ou régional par des élus PS ou EELV.
Ces reproches sont la plupart du temps dirigés contre Mme Brobecker, M. Messier ou moi même.
Ils portent en général sur la loi NOTRE votée sous le quinquennat de F. Hollande ou sur le SDRIF voté par la Région Ile de France à l’époque où JP Huchon en était le Président.
Sur la loi NOTRE, j’ai eu souvent l’occasion de mettre en avant mes fortes réserves tant sur le transfert de compétences des communes aux intercommunalités que sur la création des grandes régions. Cette loi a permis en revanche un début de clarification des compétences entre l’Etat et les collectivités locales que j’ai salué.
Sur le SDRIF et son caractère soit disant hyperdensificateur, le Maire et ses proches confondent la volonté à l’époque de la Région Ile-de-France d’éviter l’étalement urbain et la disparition de terres agricoles notamment avec une obligation absolue de construire des milliers de logements partout notamment en petite couronne. Cette “obligation” tient bien entendu compte des réalités urbaines, du caractère déjà dense des communes concernées. Notre commune est l’une des plus denses de France. Il appartient au Maire de la commune de l’expliquer notamment au représentant de l’Etat pour éviter de devoir y construire massivement. Mais, L. Vastel ne le fait pas car son objectif est justement de construire massivement à Fontenay.
En revanche, il cherche en permanence des “boucs émissaires” lui permettant de laisser penser qu’il ne le fait que contraint et forcé. Et il s’en prend régulièrement aux écologistes de notre commune dont chacun connait pourtant l’engagement ferme à ne pas densifier notre commune afin d’y préserver la qualité de vie.
L. Vastel a rendu hommage il y a quelques jours à l’ancien Président de la République Valery Giscard d’Estaing. A juste titre compte tenu des avancées sociétales sous son septennat. Il n’a en revanche pas évoqué le fait que l’ancien Président de la République était par un exemple un farouche partisan de la peine de mort. Si nous étions de mauvaise foi, nous pourrions affirmer partout que L. Vastel est favorable à la peine de mort vu qu’il soutenait VGE lui même partisan de la peine de mort…
Mais, ce n’est pas notre conception de la politique. Nous ne prenons position que sur la base de ce que le Maire et ses amis affirment haut et fort. Pas sur ce que nous supposons être éventuellement leur position.
Arrêtons les amalgames et les reproches par procuration et recentrons le débat politique dans notre commune autour des actes et des prises de position explicites.
Tout le monde y gagnera et nos concitoyens pourront se prononcer en connaissance de cause.
Gilles Mergy
