2020, année terrible

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Cette année 2020 s’achève. Elle restera comme une année terrible au cours de laquelle pour lutter contre cette crise épidémique inédite, nous avons dû faire face à des contraintes personnelles et professionnelles majeures.

Elle restera également marquée par la mobilisation exceptionnelle du personnel soignant pourtant méprisé par le gouvernement actuel qui s’apprêtait encore à réduire le budget des hôpitaux et à supprimer des lits. Elle restera aussi celle d’une mobilisation sans faille des services publics locaux pour accompagner les plus démunis. Elle restera aussi l’année de l’engagement de tous les enseignants de l’école de la République pour adapter leur pédagogie et éviter le décrochage scolaire de nos enfants. Elle restera enfin celle de l’opportunisme de certains élus locaux qui ont essayé d’instrumentaliser à leur profit ce choc sanitaire d’une ampleur exceptionnelle.

Les leçons à tirer de cette année sont nombreuses.

Il n’est plus possible de faire de la politique notamment locale comme avant. Il n’est plus possible de vivre dans l’entre soi dans le Triangle d’Or autour de la Mairie comme le font le Maire et ses amis. Il n’est plus possible d’abandonner tous les leviers de l’action publique au Territoire ou à des sociétés capitalistiques. Il n’est plus possible d’abandonner des quartiers entiers de notre commune comme le font le Maire et ses amis : dégradation de l’espace public aux Blagis ou à Scarron Sorrières avec la multiplication des dépôts d’ordures sauvages,  absence quasi totale de décorations de Noël, projets de renouveau urbain en panne et se limitant à la construction de nouveaux immeubles. Il n’est plus possible de favoriser financièrement les élèves de l’école privée au détriment de ceux de l’école publique.

Pour se faire réélire, le Maire de Fontenay-aux-Roses a su multiplier les promesses de campagne à tout un chacun.  Près d’une centaine de promesses officiellement plus toutes celles faites pendant ses déplacements dans la ville. Pour le moment, il n’a tenu que deux promesses : création d’une délégation aux droits des animaux et rétablissement très partiel du dispositif « musique à l’école » créé par son prédécesseur et qu’il avait supprimé lors de son premier mandat. Il a aussi fortement augmenté le volume des indemnités des élus de la majorité mais cela ne faisait pas partie de ses promesses de campagne.

En 2021, des scrutins seront organisés au niveau départemental et régional. Ils doivent être l’occasion de changer les priorités et les modalités de l’action publique. Au bénéfice de tous les Fontenaisiens.

 

Gilles Mergy

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