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La démocratie participative à Fontenay-aux-Roses  ne doit pas être qu’un discours creux

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Dans le blog de la majorité municipale, M. Constant, Maire adjoint aux travaux, est désormais quasiment le seul rédacteur.

A part passer son temps à nous critiquer Mme Brobecker et moi (ce qui est au demeurant son droit le plus strict dans une démocratie), il a choisi d’écrire régulièrement sur les travaux de voirie et la concertation des habitants.

La démocratie participative que nous appelons de nos vœux doit répondre à deux critères :

  • Elle ne doit pas être un moyen détourné de ne pas appliquer la loi
  • Elle doit se mettre en œuvre dès la phase d’émergence d’un projet en donnant aux habitants tous les éléments de compréhension et les éventuelles contraintes afin qu’ils puissent prendre une décision en toute connaissance de cause.

Ce n’est pas du tout de cette manière que le Maire et M. Constant procèdent.

Ainsi, ils ont affirmé que s’ils n’ont pas créé de pistes cyclables lors de la rénovation de la rue Blanchard, c’est parce que les riverains n’en voulaient pas. Je précise que bien entendu personne n’a eu communication du moindre compte rendu d’une réunion avec les riverains actant ce point. Par ailleurs, et surtout en ne créant pas d’itinéraires cyclables, le Maire adjoint n’a pas respecté la loi LAURE. Il est vrai que les élus LR comme M. Constant sont plus prompts à dénoncer le non-respect de la loi chez les jeunes des quartiers que chez les notables.  Comme en témoignent leurs réactions à la condamnation pénale de l’ancien Président de la République N. Sarkozy.

Par ailleurs, sur la rue M. Philippot, M. Giraud a parfaitement démonté sur son blog « Osez Fontenay »  le raisonnement de M. Constant et son autosatisfaction : la municipalité avait déjà retenu une solution et a donné des informations a minima aux riverains avant la réunion de concertation.

Parler ou écrire chaque jour sur la démocratie participative, c’est bien. La mettre en œuvre réellement dans l’élaboration des projets de la municipalité , c’est mieux

 

Gilles Mergy

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