Concernant l’énergie, quand on réfléchit à la rénovation de bâtiments anciens ou aux nouvelles constructions, on pense essentiellement à la réduction des consommations énergétiques : isolation thermique et équipements électriques à basse consommation. Jusqu’à la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV, dite aussi Loi Royal) publiée au Journal Officiel du 18 août 2015, il n’y avait guère d’autre possibilité. Cette loi, complétée par un arrêté de mai 2017 qui fixe les premiers tarifs, ouvre un nouveau champ de réflexion : celui de l’autoconsommation électrique.
De quoi s’agit-il ?
Prenons quelques exemples :
Est-ce du rêve ?
Non ! Les grands opérateurs du monde de l’électricité (EDF, ENGIE, TOTAL-Direct Energie…) savent faire ça. Ils ont des offres pour préparer le projet, puis le réaliser, et enfin exploiter l’installation dans la durée.
Mais si, nous pouvons quand même rêver un peu. Je vous livre trois scénarios, de rêve ou de cauchemar :
D’accord, mais en quoi cela contribue-t-il à la transition écologique ?
Ma conclusion est donc simple : dans la rénovation des bâtiments, comme dans les constructions nouvelles, il faut réussir à diminuer les consommations d’énergie, c’est la base.Mais on peut également chercher à utiliser des moyens de production/stockage d’énergie locaux réduisant l’impact sur l’environnement.
Sur ce sujet, la volonté politique d’une nouvelle municipalité sera déterminante pour inciter à déployer ces solutions, à la fois pour les projets de rénovation et les nouvelles constructions.
Michel Giraud