Le territoire VSGP (Vallée Sud Grand Paris) a commandité une étude à la SPLA Panorama (Société Publique Locale d’Aménagement) concernant le secteur du Panorama.
Cette étude a été demandé par M. JD Berger et par M. L Vastel respectivement président et vice-président de VSGP. Ce projet concerne un secteur délimité par le dépôt de bus RATP, l’immeuble Fahrenheit siège de VSGP et une partie de L’IRSN (institut de Radioprotection et de sureté nucléaire).
Cette commande politique demande une étude de faisabilité d’un projet comportant des locaux techniques des commerces et des logements. Le secteur en question est classé en zone URP dans le PLU (Plan Local d’Urbanisme) de Fontenay-aux-Roses qui correspond à une zone dense d’activités.
Avant toute chose, il est bon de s’appesantir sur le règlement de la zone URP dans notre PLU. On remarque que dans cette zone, l’emprise au sol des bâtiments n’est pas réglementée ce qui veut dire que théoriquement cette emprise peut aller jusqu’à 100% de la surface du terrain. La hauteur des constructions peut aller jusqu’à 30 m (11 ou 12 étages) avec un dépassement ponctuel possible de 3m ce qui en fait, dans le règlement, la plus grande hauteur sur notre ville. Concernant la végétalisation, 30% minimum de l’unité foncière doit être traitée en espaces verts. Mais comme il n’y a aucune disposition concernant les espaces verts de pleine terre (0%), ces 30% peuvent être créés sur dalles de béton.
Voilà le règlement de cette zone URP du PLU commandé par L.Vastel, concocté par Michel Faye et voté par Suzanne Bourdet qui maintenant vont solliciter les riverains de la rue des moulins à vent (zone UE pavillonnaire peu dense jouxtant ce projet Fahrenheit) en leur promettant probablement une aide juridique. M.Faye et S.Bourdet vont récolter ce qu’ils ont semé : l’hyper densification de cette zone.
J’aimerais bien que la liste Bourdet-Faye fasse publiquement amende honorable. Il n’y a pas de honte à dire que l’on s’est trompé et faire marche arrière pour repartir sur des bases saines. Renoncer à reconnaitre ses torts oblige souvent à des revirements politiques inadmissibles.
Jean-Jacques FREDOUILLE, élu écologiste d’opposition.