Pour tous les fans de la saga Star Wars dont je fais partie, la date du 4 mai est une date éminemment symbolique.
Cela s’explique par le jeu de mots entre la date du jour en Anglais « May, 4th » et la réplique culte de la saga « May the force be with you » (que la force soit avec vous/toi).
En ce jour symbolique et alors que le contexte sanitaire de la COVID 19 reste toujours préoccupant, je voudrai partager une dose d’optimisme.
Depuis le début des années 80 et les expériences de R. Reagan aux Etats-Unis et de M. Thatcher en Grande Bretagne, le dogme en vigueur dans le monde occidental était la nécessité de réduire l’intervention de la puissance publique et de supprimer toutes les entraves à la liberté d’action des entreprises.
Ces politiques ultra libérales ont certes permis à quelques privilégiés et à quelques multinationales de s’enrichir de manière considérable. Elles ont surtout fragilisé le tissu social, envoyé dans la précarité des dizaines de millions de personnes, contribué au délabrement des grandes infrastructures publiques…
Bien entendu, elles n’ont pas été menées avec la même dureté dans tous les pays occidentaux. Les pays d’Europe du Nord ont veillé à maintenir un système d’accompagnement social de bonne qualité, le système de santé est resté régulé notamment en France. Mais, la doxa n’a jamais été remise en cause, simplement atténuée ou mieux accompagnée notamment par les gouvernements de gauche.
Depuis le début de l’année, une révolution « silencieuse » est en train de se produire aux Etats-Unis (mon pays natal). J. Biden, que certains pensaient comme un dirigeant sans saveur ni sans odeur, est en train de conduire la plus profonde inflexion en matière d’action publique depuis le New Deal dans les années 30.
Mise en place d’un plan de soutien à l’économie, mise en place d’un plan de soutien aux plus fragiles et aux plus démunis, plan d’investissements dans les infrastructures… Ce plan de plusieurs centaines de milliards de dollars est financé par une augmentation des impôts sur les bénéfices des entreprises et sur les hyper riches.
La puissance publique, garante de l’intérêt général, est de retour aux Etats-Unis.
Alors oui, il va falloir du temps pour réparer les dégâts causés par l’ultralibéralisme aux Etats Unis et notamment le dernier mandat de D. Trump. Mais la capacité de résilience et le dynamisme des citoyens américains sont désormais mobilisés par un dirigeant à la hauteur des défis de son pays.
Pour le moment, la France ne prend pas le chemin de ce véritable aggiornamento . Les plans de soutien au niveau national, s’ils existent, restent très insuffisants.
On aurait pu espérer que les collectivités locales, souvent plus agiles que l’Etat en France, prennent le relai. C’est le cas de beaucoup d’entre elles.
Mais pas de notre commune. L. Vastel et son équipe ont augmenté l’effort de solidarité en 2021 de 25k€ et ont augmenté les impôts de tous les propriétaires même les plus modestes de 1,3 M€.
50 fois plus d’impôts que de dépenses de solidarité, voilà le choix politique de L. Vastel.
En juin, nous n’aurons pas la possibilité de mettre fin à son mandat municipal qui s’achève en 2026 mais à son mandat de Conseiller départemental où il a brillé par son absence et son inaction. Rappelons qu’il est en charge au sein du Département de la délégation au numérique et rappelons-nous des défaillances considérables de l’espace numérique du collège des Ormeaux incapable de gérer les connexions simultanées des élèves aussi bien en 2020 (mais admettons l’effet de surprise) qu’en avril 2021 (car rien n’a été fait entre temps pour en accroitre les capacités malgré l’excédent financier de plus de 600 M€ du Département…).
Pour que la force soit avec nous à Fontenay, changeons de conseiller départemental en juin et votons pour le binôme composé de Astrid Brobecker et Lounes Adjroud.
Gilles Mergy
