Mag de juin: le coucou a encore frappé !

Cet article fait suite à celui publié par D.L. sur ce site, « La politique du coucou ». En effet, à la lecture du Fontenay Mag de juin, le constat est clair: le coucou a encore frappé !

Passons sur l’asymétrie pratiquée pour la publication des tribunes et rappelée par Gilles Mergy sur Twitter: l’opposition doit transmettre ses tribunes au plus tard le 10 du mois pour « des questions de bouclage technique » alors que l’édito du Maire, qui une fois de plus devrait être considéré comme une tribune politique au vu de son contenu, a clairement été écrit après lecture des résultats des européennes… donc au plus tôt le 26 en toute fin de soirée (et en écrivant très vite alors, vu la cacophonie qui régnait sur l’organisation des élections et la publication tardive des résultats).

Sur le fond, donc:
  • les listes écologistes, au premier rang desquelles EELV ont réalisé dans notre ville un score important aux européennes. La transition écologique est par ailleurs et depuis de nombreux mois une thématique centrale de la politique proposée par l’équipe des Ateliers Fontenaisiens. Pas de problème, le Maire en fait des tartines dans son édito pour nous expliquer qu’il est très sensible et actif sur ces questions. Peu importe que son bilan frise le néant sur le sujet, tant qu’on peut faire croire qu’on a des idées…
  • J’ai écrit sur ce blog un article concernant la fête des voisins. Cet événement, sur lequel la communication avait été plus que minimale jusque là et dont les modalités d’organisation ne favorisent pas le succès, mérite désormais les honneurs de trois lignes dans le même édito… de juin, alors que la date officielle en était le 24 mai. Un temps de retard pour Fontenay-aux-Roses, avec l’équipe actuelle…

Des remerciements à son opposition pour lui avoir fait des remarques pertinentes ? Bien sûr que non. Les vieilles pratiques ont la vie dure.

L’expression d’une politique cohérente et suivie? Pas plus. Ce coucou ressemble beaucoup à un autre volatile, celui qui trône sur nos girouettes.

Comme l’a dit Edgar Faure, « ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent ». Faisons souffler ensemble le vent du changement, celui qui balaiera ces vieilles pratiques éculées et ces représentants sans idées, sans convictions.

François Lebert

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