Dans une publication récente sur mon blog, sous le titre « Un maire à l’écoute et ayant le soucis du bien-être de ses concitoyens ! Vraiment ? » (qu’on peut lire ici : http://michelgiraud.fr/2019/11/25/un-maire-a-lecoute-et-ayant-le-soucis-du-bien-etre-de-ses-concitoyens-vraiment/) , j’ai commis deux erreurs :
- j’ai écrit « Début septembre, une de mes voisines a adressé aux élus en charge une alerte concernant l’entretien des trottoirs et de la rue Maurice Philippot… Cette alerte a été complétée par un autre voisin.« . Première erreur : c’était en fait vers le 20 août et pas début septembre ; je me pardonne !
- J’ai aussi écrit « j’ai vérifié ce week-end auprès de ma voisine : elle a relancé, mais attend toujours un retour…« . Certes, ma voisine n’a pas reçu de réponse (elle a quand même reçu un accusé de réception), mais « l’autre voisin » en a bien reçu une, signée par M. Emmanuel Chambon, adjoint en charge de l’espace public, courrier daté du 22 octobre 2019. Pourquoi répondre à l’autre plutôt qu’à l’une, ne me demandez pas… Là je dois de sincères excuses aux élus de la majorité municipale. Ils ont bien répondu.
Je sens que vous mourez tous d’envie de lire cette réponse. Voir la première photo jointe, où j’ai juste effacé le nom et l’adresse de mon voisin, destinataire du courrier.
Et là, franchement, la moutarde me monte au nez !
- On y lit que, concernant « les mauvaises herbes de la voirie…la loi ne nous permet plus l’utilisation de produits phytosanitaires sur le domaine public…« . Ca on le savait déjà et ce n’est pas d’hier.
- On continue avec « … aujourd’hui sont des traitements biologiques mois efficaces. » Ceci explique peut-être pourquoi nos élus refusent de voter un arrêté anti glyphosate ? Il me semble pourtant que la municipalité avait décidé depuis longtemps (ça devait être avant 2014 ?) de traiter les mauvaises herbes à la vapeur d’eau chaude, et cela semblait plutôt bien fonctionner…
- La suite est tout aussi savoureuse « Les passages sont faits entre le mois d’avril et le mois d’octobre de chaque année. » En 2019, serions-nous allés directement de mars à novembre ? De toute évidence, les mauvaises herbes qui poussent sur nos trottoirs ne sont pas nées au début de l’automne.
- Mais c’est la fin qui me « fout le plus en rogne » : « … d’autres travaux sur votre rue sont à venir pour l’année 2020, à savoir l’assainissement et l’éclairage public. La réfection des trottoirs et de la chaussée pourra être ensuite programmée« .
- Donc, pas d’amélioration à espérer avant 2021 au plus tôt ? Les personnes âgées qui habitent dans la rue apprécieront !
- Cela m’a également rappelé un truc que j’avais appris au boulot il y a plus de vingt ans : « A Paris, les opérateurs (élec, gaz, eau, télécom, etc.) doivent se coordonner. Si l’un d’eux fait des travaux dans une rue, les autres devront attendre deux ans avant de faire d’autres travaux.« . Vous allez rire, ou pas, mais c’est toujours vrai. Voir la copie d’écran jointe et le texte complet qu’on peut lire : https://cdn.paris.fr/paris/2019/07/24/ea04cdca0bd346d98cb4289a3a81cbef.pdf.
Je suggère que nos futurs élus :
- adoptent un tel règlement pour Fontenay-aux-Roses, ce qui va à la fois dans le sens de la tranquillité publique et dans celui des économies d’argent public.
- s’engagent à répondre dans un délai fixé (une, deux, quatre, …, semaines ?) aux courriers des citoyens.
Michel Giraud