La sécurité est la première des libertés des citoyennes et des citoyens. L’échelon communal est le premier niveau de mise en oeuvre de cette liberté. Le maire possède en effet des pouvoirs de police générale lui permettant de mener des missions de sécurité , tranquillité et salubrité publiques.
Les domaines d’exercice des pouvoirs de police du maire sont notamment les suivants : l’habitat, la circulation et le stationnement, la protection des mineurs, l’environnement, l’urbanisme, la santé publique…
Alors, quel diagnostic faire pour Fontenay aux Roses ? Voici quelques interrogations que je souhaite partager :
Depuis 2014, la mairie a développé, à mon avis à juste titre, la vidéosurveillance et a renforcé les moyens de la police municipale. Pour autant, y-a-t-il moins d’insécurité qu’avant 2014 ? Ce n’est pas certain.
Y a t il alors des marges de progrès pour faire de Fontenay aux Roses une ville plus sûre, plus tranquille et plus propre ? Sans aucun doute.
Le premier axe de progrès à creuser est celui de la sécurité autour de nos enfants. Fontenay aux Roses est une ville familiale. Les parents aspirent à ce que leurs enfants puissent évoluer dans un environnement sûr.A l’école élémentaire, c’est la sécurité routière qui mériterait d’être améliorée. Autour de l’école des Pervenches par exemple, plusieurs accidents ont eu lieu depuis 2014 et la présence de personnel communal pour assurer la sécurité des passages piétons mériterait d’être renforcée.
Au collège, particulièrement à l’immédiate sortie, c’est de mettre clairement un terme aux petits trafics en tout genre. Chaque année, les parents entendent de leurs enfants des récits, bien réels, de ces faits. Pourtant ces derniers semblent perdurer.
Dans les déplacements en ville, certains endroits ne sont pas tranquilles pour nos enfants, notamment les jeunes adolescentes. Depuis plusieurs années déjà et cela perdure depuis 2014, une partie de la clientèle du bar tabac PMU de la place de la Cavée postée à l’extérieur, souvent alcoolisée et enfumée, importune régulièrement les jeunes filles qui se rendent en centre ville ou au collège et qui doivent passer devant ce lieu. Pourtant la consommation d’alcool (et de cannabis) sur la voie publique est interdite et le maire peut prendre des arrêtés d’interdiction. Si, exceptionnellement, une patrouille de police nationale a pu procéder à des contrôles d’identité sur ces personnes qui traînent devant ce bar, il est à noter que jamais il n’a été mis fin à cette mauvaise habitude.
Concernant toujours le collège, la municipalité se doit d’être plus présente aux côtés de l’équipe éducative sur les actions menées pour lutter contre les violences, le harcèlement et développer l’esprit civique et de responsabilité. Le collège souffre d’une image dégradée, cela doit être une priorité municipale de créer les conditions d’une véritable amélioration.
Le second axe de progrès est, à mon avis, la propreté publique. Priorité affirmée en 2014 de la majorité municipale, il est difficile de dire qu’aujourd’hui Fontenay aux Roses soit vraiment une ville propre. Et à raison, une ville propre est une ville qui est plus sûre.
Il faut accorder davantage de moyens aux services municipaux pour lutter contre les déchets sauvages en tout genre et contre les déjections canines non ramassées. Ces incivilités du quotidien sont irritantes pour un grand nombre d’entre nous et c’est à la commune de veiller à les prévenir, les sanctionner et les réparer.
Enfin la sécurité et la tranquillité publiques seront mieux assurées par une évolution des modes de déplacements urbains. Dans une ville très dense comme Fontenay aux Roses, il faut avoir le courage de limiter la place de l’automobile, en particulier le trafic de transit et développer les modes alternatifs propres comme le vélo (électrique…!).
David DUVAL
Loraine MEIGNAN
14/05/2019 à 19 h 29 min
J’ai un commentaire concernant le collège. Mon fils y est depuis 3 ans. Il ne m’a jamais parlé de trafic en tout genres qui auraient lieu devant le collège. Et même lorsque je l’interroge avec insistance, il me dit juste que certains 5e se baladent avec des pochettes faisant croire qu’ils transportent des substances illicites, mais que tout cela c’est pipeau. Uniquement pour se faire mousser et jouer les caïds. Ils parlent fort, font des grands gestes, font mines de montrer leurs “muscles” (enfin ce sont des enfants), mais c’est du flan.
A mon sens, la “mauvaise” réputation du collège perdure parce que des personnes qui l’ont fréquenté il y a plusieurs années continuent de colporter ce type d’information qui date parfois de plus de 20 ans ! Alors, en effet, il y a quelques année, cela n’était peut-être pas hyper fréquentable, mais aujourd’hui la situation est bien meilleure.
Et puis, c’est comme partout, il y a des enfants plus difficiles, des situations plus complexes, etc. Néanmoins, je ne suis pas convaincu que cela vienne du collège, mais peut-être plutôt de l’éducation que certains ont inculqué à leurs enfants.
Gilles MERGY
15/05/2019 à 7 h 41 min
Mes filles ont été scolarisées à l’Ecole de la roue puis au Collège des ormeaux avant d’aller au Lycée à Sceaux.
Elles se sont épanouies au collège avec notamment un corps professoral de haut niveau et un cadre agréable.
Comme l’écrit David DUVAL, une municipalité ne peut pas se désintéresser de l’évolution d’un établissement d’enseignement secondaire.
Le maire actuel malgré son mandat de conseiller départemental (les collèges sont de la compétence départementale) ne s’en préoccupe pas du tout. Avez vous lu depuis 2014 beaucoup d’informations sur la vie du collège dans le magazine municipal ? Non malheureusement…