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Quelle politique des transports à Fontenay-aux-Roses ?

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La question de la mobilité est multiple et peut être appréhendée selon plusieurs logiques. Cette contribution ne constitue donc modestement qu’une première analyse qui doit susciter des contributions complémentaires.

La commune a certes un rôle mineur dans l’organisation des déplacements en Ile-de-France  mais au travers de ses choix et des orientations qu’elle prend, elle donne des signaux aux différents acteurs concernés. C’est la raison pour laquelle les propositions en matière de mobilité dans la future campagne municipale devront être étudiées avec beaucoup de soin.

Je refuse de tomber dans l’ostracisme contre les voitures car elles sont indispensables dans de nombreux endroits en France pour se déplacer.

En revanche, force est de constater qu’en milieu urbain comme à Fontenay-aux-Roses où les distances à parcourir sont courtes et où il existe des alternatives crédibles (transport collectif, vélo,…), il faut prendre des mesures pour ne pas inciter les habitants à utiliser leurs véhicules personnels notamment pour se rendre au centre-ville. Les transports à énergie fossile sont en effet les premiers émetteurs de gaz à effet de serre qui accélèrent le réchauffement climatique.

Mais, comme il ne s’agit pas juste d’interdire l’utilisation de la voiture, il convient d’engager une réflexion à plusieurs niveaux :

  • Sur les plans de circulation notamment pour limiter les traversées inutiles du centre-ville;
  • Sur l’optimisation de l’offre existante en matière de transport collectif pour circuler dans la ville (bus RATP, petit fontenaisien) et sur le développement du transport à la demande ;
  • Sur l’aménagement de la voirie : trottoirs élargis, pistes cyclables protégées, installations d’arceau pour les vélos, ralentisseur de nouvelle génération…;
  • Sur la future offre que portera Ile-de-France Mobilités en matière de prêt longue durée de vélos à assistance électrique ;
  • Sur l’offre de stationnement en s’interrogeant sur la gratuité qui vient d’être généralisée dans la commune (la gratuité favorise l’usage) et sur le recours à une gestion innovante de l’offre actuelle de stationnement au lieu de construire des parkings en centre-ville ;
  • Sur l’aménagement urbain du centre-ville pour en accroitre l’attractivité en gardant à l’esprit les éléments mis en exergue par l’association “FAR à Vélo” à savoir que les piétons et les cyclistes consomment toutes choses égales par ailleurs plus dans les commerces de proximité que les automobilistes ;
  • Sur la livraison des courses (au-delà de ce qui existe chez Carrefour Market et Franprix) notamment pour les achats effectués dans le marché aux comestibles.

un commentaire

  1. Loraine Meignan

    07/11/2018 à 20 h 16 min

    Bonjour, j’ai assisté ce jour au 25e rencontres Transports et Mobilités organisées à la Maison de la Chimie. Les intervenants ne diabolisent pas la voiture, car quoi qu’on en dise, c’est un besoin, mais plutôt dans les territoires isolées. Ce serait difficile de tout résumé ici, mais il a été fortement question de la loi LOM (Loi orientation mobilité) avec beaucoup de discussions qui ont lieu actuellement, mais aussi des énergies alternatives dont l’hydrogène ou le gaz bio méthane, de la réflexion intermodalités (utiliser plusieurs modes de transports pour se rendre d’un point A à un point B), des idées de taxations différentes de ce qui existe actuellement, et l’encadrement législatif pour tous les nouveaux modes de transport. Des discussions sont aussi en cours au niveau européen. Bref, ça bouge et il y aura certainement des idées à prendre et développer…

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