Deux ans 1/2 après les élections municipales, rappelons nous les multiples promesses faites par L. Vastel aux habitants des Blagis : relogement pendant la phase des travaux sur la base de leurs attentes, réalisation d’un quartier tout neuf avec des espaces verts, des équipements publics et des logements de qualité…
Deux ans 1/2 après, aucune promesse n’a été tenue à ce stade ni sur les conditions de relogement ni l’avancement de la transformation du quartier : les premières démolitions ne sont prévues que d’ici la fin de l’année seulement.
Parmi les locataires qui attendent un nouveau logement, la situation des habitants de l’immeuble hanté est la plus dramatique comme le décrit un article récent paru dans Le Parisien 92 (« immeuble hanté à Fontenay-aux-Roses : un iman et un prêtre vont y pratiquer un exorcisme »). Malgré leurs conditions de logement particulièrement dégradées, ni le bailleur social Hauts de Seine habitat ni la municipalité ne se préoccupent réellement de leur sort. Seule l’amicale des locataires essaie d’agir du mieux qu’elle le peut pour les accompagner.
Plutôt que de les reloger au regard de leur habitat insalubre, le DG du bailleur social public exige en effet d’abord qu’ils remboursent leurs impayés de loyer. Cette indifférence à la misère humaine est inacceptable.
Quant à la municipalité, elle n’assume pas ses responsabilités et prend trop de décisions sans les expertiser suffisamment :
– annulation d’un permis de construire en raison des conditions illégales de délivrance;
– absence de pression sur le bailleur social pour lui demander de permettre aux locataires actuels de vivre dans des conditions dignes en assurant les travaux indispensables d’entretien et de maintenance des logements et des parties communes dans l’attente de leur destruction.
– dérive du calendrier de re qualification urbaine de ce quartier de notre commune.
Alors pour essayer de faire oublier son non respect de ses engagements vis à vis des habitants du quartier, L. Vastel s’efforce d’apporter des réponses aux locataires qui se plaignent de la présence de fantômes dans leur immeuble. Que la municipalité les écoute, les accompagne, les rassure, c’est normal.. Qu’elle envisage de faire en sorte de faire appel à un prêtre et un iman pour qu’ils pratiquent un rituel d’exorcisme (propos repris dans l’article précité du parisien 92) n’est pas acceptable. Je reviendrai sur cette question dans un article séparé.
Gilles Mergy
