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Le poids du fait majoritaire à Fontenay-aux-Roses et ses dérives

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Depuis juillet 2020, avec l’ensemble des élus de l’opposition, nous faisons régulièrement des propositions au Maire et à son équipe pour améliorer le service public municipal (participation citoyenne, développement des mobilités actives, soutien et accompagnement de nos concitoyens les plus plus fragiles, pilotage des projets d’investissement, soutien au tissu associatif, rénovation du patrimoine municipal,…).

Depuis juillet 2020, nous faisons des propositions soutenables financièrement en les gageant sur des économies (frais de réception de de communication, indemnités des élus, rigueur accrue dans le pilotage des prestataires de la ville…).

Depuis juillet 2020, nous alertons le Maire sur les délibérations qui nous paraissent fragiles juridiquement (comme l’octroi de la protection fonctionnelle à une élue de la majorité pour un litige d’ordre privé ou la délivrance de permis de construire potentiellement illégaux).

Mais, le Maire et son équipe considèrent que nous avons par construction tort car nous sommes politiquement minoritaires.

En juin 2020, le  Maire et son équipe ont gagné. Nous ne le contestons pas 

Mais pourquoi refuser d’écouter par principe nos propositions et nos suggestions ? Parce que nous ne sommes pas toujours d’accord avec lui ? Parce que nous avons des idées différentes sur le devenir de la ville ? Je pense pourtant que c’est en écoutant ceux qui émettent des avis différents que l’on progresse. C’est la raison pour laquelle j’avais souhaité, si nous l’avions emporté, donné une place à l’opposition dans la gouvernance de la ville (présidence d’une commission municipale, représentation au comité de rédaction du magazine, co-présidence de l’observatoire des engagements…).

Le Maire en tant que patron de l’exécutif municipal aura toujours le dernier mot mais en acceptant de prendre en compte nos propositions, il pourrait sécuriser juridiquement ses décisions et améliorer leur efficacité au service de nos concitoyens.

Alors que nous rapprochons de la mi-mandat, il est encore temps pour lui de changer de posture. Et pourquoi pas à l’occasion du prochain débat d’orientations budgétaires  le 9 mars prochain ?

 

Gilles Mergy

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