Une fois cette épidémie vaincue, il faudra surmonter l’impact financier de cette crise sanitaire d’ampleur inédite et faire des choix budgétaires au niveau national et local.
La priorité absolue devra être donnée au financement des services publics de proximité (écoles, crèches, santé…). Ils devront être au cœur de l’action publique locale notamment à Fontenay-aux-Roses.
Si les dépenses bling bling comme les fontaines et les miroirs d’eau tant prisées par la majorité municipale étaient déjà en décalage complet avec les priorités souhaitables dans notre commune, elles deviendront demain particulièrement choquantes.
Nous avions construit, avant cette crise, un projet municipal qui donnait déjà la priorité aux dépenses utiles à la population. Nous devrons l’amender pour intégrer notamment les conséquences de cette crise mais ses grandes orientations restent valables.
Pour la majorité municipale actuelle, le changement sera beaucoup plus brutal car elle devra passer d’une logique de financement des dépenses accessoires de soit disant embellissement de l’espace public à une prise en compte des fondamentaux de l’action publique locale.
Gilles Mergy
Alain Lhémery
08/04/2020 à 7 h 49 min
Les fondamentaux du programme “Un temps d’avance pour Fontenay” avaient vraiment un temps d’avance.
Ils peuvent aisément permettre des adaptations aux situations et priorités qui sont changeantes potentiellement, comme la crise actuelle le démontre.
Le bling-bling que l’on a connu dans la mandature de L. Vastel, artificiellement prolongée par la crise, relevait d’une absence de vision ou d’une vision passéiste (si on veut être un peu gentil). Le catalogue de propositions (non financées) qu’il faisait pour une éventuelle seconde mandature, s’il devait être mis en oeuvre, ne viendrait qu’amplifier encore ce décalage entre les besoins réels des Fontenaisiens et cette coûteuse politique d’esbroufe.