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Culture : la lecture partielle et fantaisiste de l’adjointe à Fontenay-aux-Roses

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Suite à ma précédente lecture de l’adjoint à la voirie découvrant la concertation, j’ai poursuivi ma lecture sur le blog de la majorité.

Un autre article a attiré mon attention. Il s’intitule : Culture : M.Mergy et Mme Brobecker savent-ils à quoi sert le département ?

Il fait référence à un article du collectif Ateliers Fontenaisiens, publié durant la campagne départementale :

http://www.ateliersfontenaisiens.fr/culture-les-propositions-des-ateliers-fontenaisiens-pour-notre-departement/

L’adjointe à la culture y indique avec force: “Gilles Mergy SE TROMPE, ou TROMPE LES LECTEURS, lorsqu’il énonce : « La politique culturelle des Hauts-de-Seine est largement centrée sur des projets d’exception, comme la Seine Musicale…/… c’est d’abord et avant tout un projet de prestige, qui, tel que pensé, éloigne la culture des habitants » “. Mais elle “oublie” dans sa citation la partie indiquant que la Seine Musicale a coûté 170 000 000€.
Elle met en avant quelques “soutiens” ou subventions apportées (sans les chiffrer) à notre médiathèque et à notre conservatoire. Et met en avant un soutien pour le théâtre et le cinéma d’environ 15 000€. Soit, “en toute bienveillance et pour l’informer” (pour reprendre ses termes), moins de 0.01% du coût de la seule Seine Musicale. On peut être pour ou contre, mais cela montre bien que “la politique culturelle des Hauts-de-Seine est largement centrée sur des projets d’exception”. N’assume-t-elle pas cette position? Qui trompe qui?

Puis elle avance une autre citation :  « Le département des Hauts de Seine doit financer des actions culturelles de proximité et pas uniquement quelques grandes scènes nationales ». J’ai relu l’article des Ateliers Fontenaisiens pour vérifier le contexte de la citation, trouvant le mot “uniquement” fort et décalé de la réalité. Cette phrase n’y figure pas.  Qui trompe qui?

Au moins, pour reprendre le titre de son article, on sait “à quoi sert” l’adjointe à la culture, grande instigatrice du systématique et comique “Merci Laurent” pour la moindre parole, action ou récupération de sa part : à défendre les yeux fermés l’action et les choix de l’ex conseiller départemental L. Vastel, quitte à y perdre en honnêteté intellectuelle. Ce sont des réflexes politicards, qui ne grandissent pas le débat. Et ce ne sont pas les coeurs et les arcs en ciel qui habillent ses tweets, signes ostentatoires d’une candeur bien fictive, qui y changent quoi que ce soit. C’est dommage.

François Lebert

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