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Après la pandémie

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Nous nous interrogeons tous sur ce qui est communément appelé « le jour d’après ».

Quel qu’il soit, il nous sera impossible de faire abstraction de cette période totalement inédite.

Des leçons sont à tirer. Il y a une véritable urgence sociale. De nombreuses situations difficiles ont été exacerbées ou sont apparues, comme lors de la grosse  canicule de 2003. Des personnes âgées ont été les premières victimes du virus et l’on a pu constater l’impact de l’absence de visites de leur famille ou d’amis donnant un sentiment total d’isolement. Il nous faut réfléchir à ce que ce sentiment ne soit pas seulement le fait d’une pandémie. Il en est de même pour les personnes souffrant d’un handicap.

Autres victimes : les familles mal logées qui se sont retrouvées avec des enfants confinées dans un petit appartement. Même en temps normal, la situation n’est pas tenable. Il nous faut travailler davantage et mieux avec les bailleurs sociaux pour faciliter les échanges d’appartement lorsque la situation de la famille a évolué, aider aux impayés de loyers ceux qui avec cette crise sanitaire se retrouvent sans revenus et stopper les expulsions. Pour cela, la Ville doit disposer de suffisamment de logements sociaux d’urgence en réquisitionnant les logements vides. Quant aux conséquences sur la scolarité,nous avons pu constater combien les familles les plus démunies se sont retrouvées en difficulté pour permettre à leurs enfants de compenser la fermeture des écoles. Il nous faut veiller à ce que ces familles puissent bénéficier d’un équipement informatique, avec formation, et aussi d’une aide aux devoirs après les cours afin que ces enfants ne restent pas au bord du chemin et n’entrent pas irrémédiablement dans le décrochage scolaire.

Le rôle des associations est primordial et doit être soutenu. Les services publics de la Ville sont à renforcer, voire être réimplantés : services de l’Emploi, assistantes sociales notamment. Nous avons déploré que le Centre Municipal de Santé n’ait pas été davantage sollicité comme dans des villes voisines pour traiter les malades atteints par le virus.

Cette période a également permis de penser davantage aux situations de violences intra familiales qui se sont exacerbées et multipliées. Des solutions sont à proposer non seulement pour assurer l’éloignement de la personne violente, avec un véritable suivi du respect de la mesure, mais aussi  pour aider la victime, souvent avec enfants à charge, à se reloger, parfois trouver un travail,…

La triste expérience que nous vivons difficilement doit nous inciter à toujours plus de solidarité, de bienveillance, à encourager toutes les initiatives en direction des personnes isolées et (ou) fragilisées par des difficultés sociales ou médico-sociales et surtout à anticiper afin d’écarter l’effet « double peine ». Il nous faut absolument leur éviter tout  sentiment de honte, d’exclusion, voire de stigmatisation. Il est urgent d’agir tant à court terme qu’à long terme, notamment par l’éducation.​

Lorsque l’équipe d’ « Un temps d’avance pour Fontenay avec Gilles Mergy » sera  élue, il lui appartiendra aussi de satisfaire l’attente de tous les fontenaisiens. La tâche est immense mais elle en a la totale capacité. Et l’inventivité nécessaire.

​​​​​​​​​Annie SOMMIER

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